L'exposition "1001 phares" de Catherine Bayle, présente une série de phares du monde entier, tous réalisés en papier avec la technique du collage.

L'exposition présente également un « tour » panoramique du bourg de l’île de Sein à travers une trentaine de peintures.

Peintre et illustratrice Catherine Bayle vit en Bretagne. Les phares, les îles connues ou imaginées, les rencontres, la littérature inspirent son travail.

Deux techniques principales sont utilisées :
- la peinture à l'huile pour les portraits,
- les collages de papier et de tissus pour son travail sur les îles et les phares

Point de repère pour les marins égarés
point d’interrogation pour qui réponse aura …
Nietzsche, Le Phare (Dithyrambes de Dyonisos)

En assemblant des papiers de couleur pour donner forme à une silhouette de phares, je me trouve à la rencontre de trois aventures formidables : celles des bâtisseurs qui ont érigé ces phares, celles des gardiens qui les ont fait vivre, celles des marins qui ont guetté l’apparition de lumières signalant l’approche de la côte - port espéré ou danger redouté.

Chacune de ces aventures est fruit d’une longue patience : les années de construction, les nuits de veille, l’éternité de la mer.

Mes coups de ciseau et mes points de colle tentent de rendre compte de ces patients efforts riches de solidarité.

Hiva Oa, Tahiti, Martha’s Vineyard, Ouessant : inlassablement se poursuit la longue quête du mystère insulaire, unique et diverse - ce qui fait qu’une île est une île et, en même temps, irréductiblement distincte de sa voisine, proche ou lointaine.

L’exposition présente également un « tour » panoramique du bourg de l’île de Sein : une trentaine de peintures qui, présentées côte à côte; suivent comme pas à pas les deux quais, « nord » et « sud ». Point de départ de la promenade : le petit phare de Men Brial qui marque l’entrée du port.

Les « vues » présentées s’imbriquent les une dans les autres, proposant un découpage unique: la mer au premier plan puis, successivement, le quai, les façades et à l’arrière-plan, parfois un pan de ciel.

Quand au « cœur » de l’île, il est évoqué allusivement, comme pour ne pas forcer l’intimité d’un monde secret : silhouettes attentives sautant la mer, présences devinées derrière une fenêtre, figures s’empressant à remonter un quai, découpe d’une venelle ouvrant sur l’intérieur.

 

Exposition visible aux heures d'ouverture de la médiathèque, du 19 septembre au 28 octobre.

 

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